La cuisine tchadienne

Publié le par Witang



La cuisine est non seulement un art, mais aussi une science qui ne s’improvise pas, car elle joue un rôle primordial dans la vie des tchadiens. Elle est génératrice de santé et elle contribue à l’harmonie du foyer.


Traditionnellement, la femme tchadienne est avant tout une femme d’intérieur, celle-ci est une véritable maîtresse de maison.


Le Tchad, pays d’une grande diversité culturelle, a une gastronomie très riche du nord au sud, et de l’est à l’ouest. Le mode de vie de la population commande son alimentation.


Naturellement, l’alimentation des zones urbaines est plus riche, plus variée que dans les campagnes où elle est plus simple, plus traditionnelle. Le brassage de la population tchadienne avec les pays voisins, tels que le soudan, a beaucoup influencé sa gastronomie.


Particularités


Les Tchadiens, dans leur majorité mangent sur des nattes ou des tapis et ce quel que soit leur rang social. La plupart mangent à la main autour d’un grand plat (commun). En cela, ils sont resté profondément africain (culturellement).


Les hommes mangent à part, les femmes de leur côté. La famille tchadienne est large, il est très rare de trouver des familles vivant à l’occidentale (papa, maman, enfants).

La société tchadienne a ses propres usages, les relations entre l’époux et sa belle-famille, entre la femme et ses beaux-parents, beaux-frères, belles-sœurs obéissent à des règles de savoir-vivre, d’interdits qui doivent être connus pour éviter de se retrouver dans une situation délicate. Par exemple, dans certain milieux, il est impensable de voir un homme manger avec sa belle-mère !


Le repas familial


Des règles régissent le repas familial ; manger à plusieurs dans le même plat, à la main, avec des personnes de classe et d’âges différents obéit à des comportements stricts.

Par rapport à la cuisine tchadienne, cette liste est loin d’être exhaustive.


Le ramadan


Pendant le ramadan, l’alimentation est légèrement changée même s’il faut relever que les gens mangent trop.


Pendant cette période, chez les musulmans, on boit de la soupe qui s’appelle « shourba », comme celle des arabes. Mais objectivement, la « shourba » tchadienne est plus légère, plus digeste et moins lourde que celle des arabes qui est un plat complet où il y a de tout.


On boit également de la bouillie de mil avec du lait caillé et des beignets sucrés ainsi que d’autres mets en fonction du budget.

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